A la barre du tribunal correctionnel de Bordeaux, lundi 5 décembre 2022, l’ancien directeur général du Crédit municipal de Bordeaux, Christophe Leuret, est jugé pour favoritisme dans l’attribution de marchés à des commissaires-priseurs.

Son avocat, Me Mario Pierre STASI, plaide la relaxe : “Discuter de la gestion de mon client est une chose. Mais caractériser une infraction en est une autre”.

Début 2018, le marché qui liait l’établissement à son commissaire-priseur historique est arrivé à terme. Seulement, l’appel d’offres n’a trouvé aucun preneur.

Aux commandes, Christophe Leuret plaide la nécessité d’une continuité de service. “Sans commissaire-priseur, tout s’arrêtait”, lance le haut fonctionnaire aujourd’hui inspecteur général de l’environnement.

L’ancien directeur général adjoint de la Ville de Bordeaux jure n’avoir jamais eu d’autre objectif que de “gagner plus pour prêter plus” et de s’en tenir à une procédure qu’il jugeait en règle, son marché n’ayant pas trouvé de candidat.

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